J'entame ce blog avec un roman que j'ai littéralement dévoré, ne vous laissez pas abuser par le titre un peu banal, car ce roman est tout sauf banal.
TITRE: La passion des femmes
AUTEUR: Sébastien Japrisot
GENRE: Roman
ANNEE: 1986
PAGES: 410
EDITIONS: Denoël
QUATRIEME DE COUVERTURE:
Sur une plage déserte, à la fin d'un bel après-midi d'été, un jeune homme tombe sur le sable, blessé d'un coup de fusil en pleine poitrine.
Tour à tour, les femmes qui ont compté dans sa vie racontent l'aventure qu'elles ont partagée avec lui, sans rien cacher des plaisirs et des tourments qui les ont conduites, prétendent-elles, à l'abattre.
Pour Emma, l'angélique mariée enlevée la nuit de ses noces, il était un évadé, un fugitif. A son corps défendant, bien que mal défendu, elle l'a suivi dans sa course sur les routes poudreuses des années trente.
Pour Belinda, la plus splendide des prostituées de "La Reine de Coeur", il était celui qui avait pris la place du véritable prisonnier en cavale. Elle l'a recueilli, soigné, aimé plus que personne, et pendant des semaines, mais la jalousie vous rend folle dans un univers aussi clos qu'une maison close.
Ce n'est pas du tout ce que raconte Zozo, la pensionnaire noire du même accueillant endroit. En vérité, notre héros était étudiant. Un étudiant tout aussi en retard dans certaines choses que dans ses études, puisqu'elle a dû user sa patience à tout lui apprendre. Mais peut-on croire une fille blanche comme lys qui se fait peindre au brou de noix tous les matins?
Pas Caroline en tous cas, la trop jeune veuve chez qui s'est introduit, la fameuse nuit de septembre où la guerre mondiale éclatait, un monstre, une bête sauvage. Il était bien l'homme qu'on traquait pour viol, meurtre, et autres crimes abominables. C'est sans remords, au petit matin, qu'elle s'est vengée de ses longues heures de martyre.
A-t-il été blessé à mort? Rien n'est moins sûr. Un an plus tard, presque jour pour jour, c'est Frou-Frou, la petite manucure parisienne devenue la star platinée d'Hollywood, qui cache l'évadé à bord du "Pandora", le yacht de son producteur, et l'emmène loin de ceux qui le pourchassent.
Pour Marie-Martine, l'avocate à qui il appartient de sauver la tête de celui qu'elle a toujours aimé, il faudra compter aussi sur le témoignage de Yoko, la délicieuse et impudique Japonaise échouée sur un îlot perdu au milieu du Pacifique, sur celui de Toledo, l'infirmière américaine en Birmanie, et sur le mystère d'une étonnante galerie de femmes.
MA CRITIQUE:
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400 pages d'extase pure. Une plume sulfureuse pour des histoires romanesques qu'on lit avec délectation. Encore un livre qu'on ne peut lâcher tant qu'on ne l'a pas fini!
